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La pollution de l'air intérieur

Mal aérés et remplis de colles, de solvants invisibles mais pourtant bien présents, nos logements et bureaux n'affichent pas de bons résultats quand on y mesure la qualité de l'air. Les meubles en bois reconstitué (lamellé-collé, aggloméré, etc...) sont fréquents et riches en composés organiques volatils (COV) tels que le xylène, le toluène, le trichloréthylène ou le formaldéhyde, accusés d'être responsables du développement des maladies respiratoires. Les papiers-peints et peintures, ainsi que les sols tels que les parquets flottants, les moquettes, ou les parquets vitrifiés posent les mêmes problèmes. Dans nos logements mal aérés et trop bien chauffés, les moisissures et leurs spores sont partout et sont responsables de plus en plus d'allergies. Il est très difficile de les éradiquer. Ainsi, même en ville, l'air intérieur peut être pire que l'air extérieur. Dans les bureaux, l'ozone des copieurs et imprimantes est cancérigène et de nombreux solvants sont présents dans les encres et le matériel de bureautique.

Face à ce constat, on peut faire le choix de s'équiper en meubles de bois bruts, d'adopter des peintures sans solvant (norme NF environnement) ou écologiques, d'utiliser des matériaux naturels sans composant chimique.
Par ailleurs, veiller à bien aérer tous les jours chaque pièce (5 minutes suffisent) limite l'exposition aux COV et évite qu'ils se concentrent.

 

Les plantes dites dépolluantes, info ou intox ?

Une étude de la NASA a montré que les plantes vertes et grasses absorbent une grande quantité de polluants. Cependant, en dehors des conditions expérimentales, l’effet dépolluant reste à prouver. Mais rien n’empêche d’adopter quelques-unes de ces plantes qui, bien entretenues, participeront au bien-être de toute la maison ou du lieu de travail. Parmi les plantes à adopter on trouve le Dracaena marginata, le Rhapis excelsa, leChlorophytum comosum qui se bouture facilement !

 

Les ondes électromagnétiques

En améliorant la couverture du territoire pour le Wifi ou le téléphone portable, l’Aveyron a également multiplié les sources d’émission de ces ondes car les technologies sans fil utilisent le rayonnement électromagnétique pour transmettre des informations. On les retrouve dans les téléphones portables, les téléphones sans fil, le bluetooth, le Wifi, le 3G, etc… A l’heure actuelle, les études scientifiques menées ne suffisent pas à conclure à un réel risque pour la santé. Toutefois, si un risque est un jour avéré, les plus exposés seront les enfants et adolescents, friands de technologies sans fil à travers les portables, les ordinateurs mais aussi les consoles de jeux.

 

Le radon

L' Autorité de Sûreté Nucléaire définit le radon comme un gaz radioactif naturel qui s’exhale des sous-sols granitiques et volcaniques. Dans les espaces clos, le radon peut se concentrer et accroître le risque de cancer du poumon.
Le Bureau de Recherche Géologiques et Minières (BRGM) a publié en 2002 une étude permettant d’établir une cartographie du potentiel d’émanation du radon dans le département de l’Aveyron. Cette étude, réalisée à la demande de la DRASS Midi-Pyrénées s’appuie sur un réseau de mesure par dosimètres mis en place par la DDASS sur le nord du département (au nord du Lot) et souligne le fait que d’autres secteurs de l’Aveyron sont concernés. Le département fait partie des 31 départements français prioritaires.
L’Agence Régionale de Santé a aujourd’hui pris le relai des DRASS et DDASS avec la direction régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi en relation avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Le risque radon est pris très au sérieux. Il fait l’objet de plan national d'actions, insistant sur l’habitat, suite au premier plan 2005-2008 qui mettait davantage l’accent sur les établissements recevant du public.

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