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Les écrevisses

En Aveyron, il existe trois espèces d’écrevisse :

 

L’Ecrevisse à pieds blancs

(Austropotamobius pallipes)

 

Ecrevisse autochtone, c’est l’habitante naturelle de nos rivières. Elle affectionne les mêmes habitats que la truite, où l’eau est courante et bien oxygénée, où elle trouve des abris racinaires. Très sensible aux pollutions et à la modification des cours d’eau ainsi qu’aux maladies (en particulier la peste des écrevisses), elle disparaît de son aire de répartition très rapidement. Il est interdit de la pêcher car elle est classée comme « espèce vulnérable ».
En Aveyron elle est encore présente sur l’Aubrac et dans le sud du département, mais rare ailleurs.

 L’Ecrevisse signal ou « Pacifique »

(Pacifastacus leniusculus)

 

Originaire de la côte ouest des Etats-Unis, elle a été introduite dans les années 70 pour des essais d’élevage. Après s’être échappée, elle a colonisé de nombreux milieux naturels ! En matière d’habitat elle a une tolérance écologique très élastique : on peut la trouver dans les rivières à truite comme dans les lacs et étangs où la température peut dépasser les             20 degrés ! Elle est devenue au fil des annéesun véritable fléau et est considéré par la loi comme « espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques ». De plus, elle est porteuse saine de pathologie transmissible à notre écrevisse autochtone. On peut la pêcher toute l’année (sauf sur les cours d’eau de première catégorie pendant leur fermeture) si l’on est détenteur d’un permis de pêche.

L’Ecrevisse américaine

(Orconectes limosus)

Originaire de la côte est des Etats-Unis, c’est une espèce introduite en Europe à la fin du XIXème siècle puis arrivée en France dans les années 1910-1930. Elle tolère des eaux de qualité médiocre et pauvres en oxygène, et affectionne les milieux calmes à fond limoneux, ainsi que les cours lents des grandes rivières et les fleuves riches en végétation qu’elle colonise très rapidement. C’est un fléau classé comme l’Ecrevisse signal « espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques ». Elle bénéficie de la même législation que sa consœur, l’Ecrevisse signal, en matière de pêche. L’introduction de ces écrevisses dans les milieux aquatiques constitue un déli prévu et réprimé par le code de l'environnement.

 

De manière générale les écrevisses sont opportunistes : elles se nourrissent d’algues, d’invertébrés, de têtards, de charognes, d’œufs de poissons ou d’amphibiens… Elles peuvent être cannibales et, comme l’écrevisse américaine, manger de petits poissons.

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